Un concert hors norme dans le massif du Mont-Blanc

Jouer du violoncelle en pleine nature n’a rien de nouveau. Mais l’interpréter à 3 800 mètres d’altitude, au sommet de l’Aiguille du Midi, c’est un acte à la fois artistique et audacieux.
Arthur POINDEFERT passionné a décidé d’unir sa virtuosité à la majesté du Massif du Mont-Blanc, livrant un concert, premier prélude de la suite n°1 de Jean-Sébastien Bach, suspendu entre ciel et terre.

La montagne comme scène, le ciel comme plafond

Il a fallu de la détermination, une logistique millimétrée et une bonne dose de courage pour hisser les 70 kilos de matériel et le violoncelle jusque là-haut. Entre le froid mordant et le vent parfois brutal, tout est contre le alpiniste, membre du Groupe Excellence Alpinisme National (Gean) du Club alpin français. Et pourtant, il joue. La musique classique prend ici une tout autre dimension : elle devient un pont entre l’homme et la nature, une façon de rappeler que l’art peut (et doit) sortir des cadres, des salles, des habitudes.

Une performance engagée

Ce n’est pas seulement un exploit artistique. C’est aussi un geste militant. Face aux bouleversements climatiques qui frappent les glaciers alpins, cette performance veut réveiller les consciences. En jouant sur l’un des sommets les plus emblématiques d’Europe, ce violoncelliste rend hommage à la fragilité de nos écosystèmes de montagne.

Une vidéo virale et une émotion partagée

Partagée sur les réseaux sociaux, la vidéo a rapidement conquis des milliers de spectateurs. Entre admiration, frissons et inspiration, les commentaires s’enchaînent.
Beaucoup y voient une ode à la liberté, d'autres un message écologique poignant. Une chose est sûre : ce concert n’a laissé personne indifférent.

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À 3.800 mètres, il joue du violoncelle : un concert au sommet du monde, face au Mont-Blanc